Les grands esprits de la forêt ne chantent plus à l’orée des villages. Leurs appels millénaires ne résonnent plus que dans quelques sanctuaires reculés. En 1970, une première enquête estime le nombre de coqs à 1’100. Ils ne sont plus que 360 – 470 mâles en 2018. Ce déclin est dû à des modifications de l’habitat du Grand Tétras – en raison de nouvelles méthodes d’exploitation de la forêt, mais aussi de la dynamique forestière naturelle – ainsi qu’aux dérangements provoqués par les fréquentes activités de l’homme dans les forêts de montagne. Des projets de promotion de l’espèce sont mis en œuvres ainsi que des mesures pour une amélioration de la qualité de l’habitat et des mesures de protections contre les dérangements.