La Chevache d’Athenas.
À l’instar d’autres insectivores victimes de la disparition du paysage bocager, la Chevêche s’est effacée sans faire de bruit, dans l’indifférence presque totale de l’Homme civilisé, qui ne juge la valeur de la nature qu’en espèces sonnantes et trébuchantes. Ce petit rapace nocturne a surtout souffert de l’aménagement du territoire. L’expansion des zones construites et l’intensification des pratiques agricoles ont fortement contribué à la diminution des effectifs,115–150 couples.
Quelque 150 territoires où des couples se sont reproduits ont été recensés en 2016, contre une soixantaine dans les années 2000.